Héraclite, "un excellent ouvrage d'initiation, à la fois accessible et fidèle" !

Héraclite, "un excellent ouvrage d'initiation, à la fois accessible et fidèle" !

Opalivres, 19 janvier 2016

À écouter sur Transat FM : Opalivres vous recommande Les Mystères d'Héraclite 

Yan Marchand donne ici la parole à Héraclite lui-même ; les faits se déroulent pendant la période cruciale de son entrée dans la vie adulte. Sa ville natale, Ephèse, est rapidement évoquée dans le contexte culturel, historique et religieux de l’Asie Mineure du Ve siècle avant J.C… Suit le voyage à Éleusis où se déroule la cérémonie d'initiation aux mystères d'Artémis, la déesse de la Nature. En effet, pour succéder aux fonctions sacerdotales de son père, le jeune homme doit être initié. Après un jeûne de trois jours, il est contraint d'absorber un breuvage hallucinogène, qui le plonge dans les visions fantastiques d'animaux qui hurlent et se vautrent dans la fange. Leur souvenir deviendra pour lui le symbole de la bêtise humaine. À dater de ce jour, Héraclite doute de la valeur de l'enseignement reçu antérieurement. Il se détache des traditions qu'on veut lui faire respecter, et lors des préparatifs du mariage avec la jeune fille qu'il aime, son esprit critique note intérieurement les mascarades de la vie sociale, la cupidité des hommes, l'ignorance des prêtres. Il quitte alors toutes ces conventions pour élaborer dans l'isolement ce qui deviendra la première doctrine expliquant le monde de façon rationnelle. Le livre se termine par l'amertume du philosophe âgé, méconnu et solitaire, qui vient de déposer à la bibliothèque du temple son oeuvre en prose ionienne, seule trace de son existence. 

Par le biais d'une fiction, Yan Marchand donne vie aux pensées éparses qui nous sont parvenues. Le fil conducteur d'un récit chronologique introduit un fil conducteur là où d'autres vulgarisations se sont bornées à des citations hétéroclites. On est donc en face d'un excellent ouvrage d'initiation, à la fois accessible et fidèle, mené selon les principes de la maïeutique puisqu'aucun commentaire ne pollue la réflexion naissante des lecteurs ciblés. Les illustrations stylisées, très psychédéliques - couleurs vives, contrastées, même pour les paysages - puisent en outre dans l'allusion à des masques antiques une force étrange, rougeoyante, en accord avec l'embrasement de la pensée. C'est à recommander à partir de 14 ans

Revue de presse

"Il faut imaginer l'impossible"

L'album "Le plus beau Livre du monde" écrit par Jean Paul Mongin et illustré par Junko Shibuya est présenté dans les coups de coeur du Mag Famille n°2310. 

Un article de Jean-Luc Clerc pour le blog de la librairie jeunesse Les Sandales d'Empédocle, paru le 21 février 2022

Un grand merci à Jean-Luc Clerc pour son article sur notre premier roman,

Un article paru dans Paris Mômes

Avec les Apprentis philosophes au Collège des Bernardins, on réfléchit en famille sur la question de la parole et de la violence.

 
Un article de Domitille Viaud paru dans Mon Quotidien, le 22 janvier 2022

 Les Véritables Aventures d'Homère c'est bien, mais ce qu'en pensent les enfants, c'est encore mieux ! 

Un article pour Les Notes, paru le 17.01.2022

« Homère, c’est décidé, ne sera ni pêcheur ni artisan, trouvera lui aussi sa voix, il sera "le chercheur de chansons". »

Entretien avec Jean Paul Mongin dirigé par Hélène Frouard pour la revue Sciences Humaines, n°343, Janvier 2022.

"Publier des livres de philosophie… pour les enfants ? C’est le défi relevé depuis plus de dix ans par Jean-Paul Mongin, fondateur des éditions Les petits Platons.

 
Un article de Stéphanie Combe et Aymeric Christensen pour La Vie.

Le Plus Beau Livre du monde , c'est aussi le plus beau des cadeaux... Un cadeau qui rappelle aux petits et grands que "la plus belle histoire s'écrit au présent...&qu

Un article d'Alexandre Meyer pour L'1visible, décembre 2021.

"L'ambition des petits Platons est d'offir aux générations à venir, par ses très beaux récits illustrés, un parcours de l'histoire de ces "fabricants d'univers" que sont les philosophes, depuis les présocratiques jusqu'aux contemporains." Alexandre Mey

Un article paru dans la revue Prier, n°435 octobre 2021

" Une normalienne met en scène les chiffres dialoguant avec Pythagore, àArt qui l'on doit, outre le théorème, une conception des nombres et de l'harmonie des sphères qui a marqué notre civilisation."